L’aggravation de la guerre civile en Syrie, la restauration autoritaire en Egypte, la tension politique en Tunisie, la déstabilisation du Liban, la perpétuation du chaos en Irak et en Libye, le raidissement autoritaire de Recep Tayyip Erdoğan en Turquie, le spectre d’une reprise du conflit armé en Afghanistan – si tant est que celui-ci ait jamais été interrompu – provoquent des jeux de mots faciles sur l’ « Automne » ou l’ « Hiver arabe », et des larmes de crocodile, une joie mauvaise, sur l’antienne du « On vous l’avait bien dit (que les musulmans étaient inaptes à la démocratie) ! »