Ce papier n’est centré ni sur les transformations des sujets, ni sur la fabrique des fétiches lors des expériences migratoires de jeunes femmes nigérianes. Autrement dit, mon objectif dans cet article n’est pas de présenter d’une manière cohérente mon terrain de ces dernières années sur la diaspora nigériane en Italie. Il est plutôt de montrer combien le discours anthropologique a besoin de construire un objet culturel intelligible et simple à partir de fragments de vie afin d’affirmer un (pseudo)paradigme utile pour des analyses auto-référentielles.