Dans les sciences sociales, et particulièrement dans le champ des études africaines, la nuit apparaît encore largement comme une frontière académique. Cela tranche nettement avec l’investissement (social, économique, politique) toujours croissant dont le temps nocturne fait l’objet dans les grandes métropoles à travers le monde. Ce texte, comme le dossier qu’il introduit, a vocation à revenir sur certains aspects propres à l’étude de la nuit urbaine, en s’appuyant principalement sur des exemples ouest-africains.