Cet article analyse la réception du darwinisme chez les intellectuels religieux dans la seconde moitié du 19ème siècle, dans le monde anglo-saxon et au Moyen-Orient. L’approche comparative, comprise dans sa double signification à la fois comme opératrice d’individualisation et comme révélatrice de similarité, permet de formuler des hypothèses au sujet des implications contextuelles et générales de la théorie de Darwin.