Ce texte entend susciter une réflexion sur l’interaction entre la mise en lumière et les ombres. Aussi bonnes soient nos intentions, tout effort pour éclairer quelque chose crée des ombres plus sombres et laisse des choses dans l’ombre. Je l’illustre d’abord par quelques exemples personnels tirés de mes recherches, puis j’utilise cette proposition pour reconsidérer l’enthousiasme optimiste avec lequel beaucoup d’entre nous ont embrassé la rupture épistémologique générée par le tournant décolonial en anthropologie.